Des chercheurs de l'Institut National de Recherche Agronomique (France) ont développé un procédé de fractionnement par voie sèche de la biomasse végétale pour produire du biocarburant, des biomatériaux et des biomolécules.
Ce procédé commence par une étape de broyage ultrafin de la biomasse ligno-cellulosique suivie d’un tri -ou séparation- électrostatique (voir le schéma du procédé).
Cette étape permet, ainsi, de fractionner la paille de blé ou de riz (ou d’autres biomasses) en semi produits, tels que la cellulose, la lignine-hémicelluloses et d’autres minéraux. Ces fractions enrichies sont utilisées pour la production de biocarburants et d'agents de charges pour les matériaux composites biosourcés. Elles peuvent encore servir de substrats pour l'extraction ou la synthèse de biomolécules pour l’industrie chimique.
Figure : Schéma du procédé
Contrairement aux procédés utilisés, actuellement, pour la transformation de biomasse en biocarburants, ce nouveau procédé a l’avantage d’être moins coûteux, moins énergivore et relativement écologique.
Ce procédé, applicable également à d'autres ressources comme le bois, les sous-produits agricoles, les cultures lignocellulosiques spécifiques, etc., pourra s'inscrire dans les futurs schémas de bioraffineries permettant d'améliorer l'offre verte pour l'énergie, les matériaux et la chimie
Extrait du communiqué de l’INRA.
Notons que ce procédé a fait l’objet d’un brevet d’invention, et d’un communiqué de l’INRA paru le 17 octobre 2014.
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