En collaboration avec l'Agence spatiale française (CNES), une équipe de chercheurs du Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (LATMOS) a montré que, dans certaines conditions météorologiques, les sondes infrarouges à bord des satellites pouvaient détecter des concentrations élevées de polluants tels que le monoxyde de carbone ou l’ammoniac.
Le premier test a concerné la Chine, un pays très touché par la pollution. Pour s’y prendre, les chercheurs ont équipé le satellite MetOp3 d’un sondeur infrarouge IASI2. Ce dernier a pu détecter, avec précision, les taux des polluants tels que le CO, le CO2, l'ammoniac (NH3) et des aérosols de sulfates d'ammonium. La fiabilité de ce système est conditionnée par deux facteurs : la stabilité des conditions météorologiques et la présence d’une différence de température importante entre le sol et l'air juste au-dessus de la surface terrestre concernée par les mesures.
Deux satellites équipés de sondes infrarouges sont maintenant lancés pour surveiller plus précisément et plus régulièrement les épisodes de pollution associés à des conditions météorologiques stables.
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