Un groupe de chercheurs, de l'Université de Northwestern et du Laboratoire National d'Argonne, a mis en évidence l’activité d’une algue verte capable d’extraire le strontium, un composant majeur des déchets radioactifs, contenu dans les eaux radioactives usées.
Il s’agit de Closterium moniliferum, algue unicellulaire vivant en eau douce. Appartenant à l'ordre des Desmidiales, cette algue a la capacité d’enfermer de manière sélective le strontium et/ou le barium dans des biominéraux.
En effet, ces chercheurs étaient les premiers à découvrir comment Closterium moniliferum séquestre le strontium sous la forme de cristaux de sulfate de strontium-barium (Ba,Sr)SO4. Afin de déterminer la composition de ces cristaux synthétisés dans les vacuoles intracellulaires, ces chercheurs ont utilisé le synchrotron, Advanced Photon Source du laboratoire national d'Argonne. Ce grand instrument électromagnétique a permis de réaliser des cartographies de la distribution du barium, du strontium, du calcium et d’autres éléments dans les cellules.
D’après ces chercheurs, un procédé de traitement des déchets de type bioremédiation, en particulier phytoremédiation, sera envisagé afin de réduire l’impact des déchets nucléaires sur l’environnement.
Pour en savoir plus
www.world-nuclear.org
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